Un service secret britannique, le « Special Operation Executive » (SOE), a été créé en 1940 par Churchill afin de former des volontaires venant d’Europe occupée et les renvoyer dans leur pays d’origine pour entraver par des sabotages les actions de l’armée allemande. À partir du côté historique de ce mouvement peu connu – recrutement, formation rigoureuse, missions périlleuses – Joël Dicker compose son premier roman en s’intéressant tout spécialement à une section comprenant une quinzaine de Français, dont une femme. Outre leur activité de Résistants, il développe les rapports psychologiques, affectifs, physiques qui servent de base au déroulement de l’intrigue. La très forte amitié qui unit les combattants de l’ombre, le poids des liens familiaux mis en sommeil, notamment les rapports père/fils, ne sont pas toujours très plausibles, mais cette fiction sentimentale donne un roman captivant qui se lit facilement.
Les derniers jours de nos pères
DICKER Joël