Les dix doigts des jours

MORTIER Erwin

Le hĂ©ros de cette histoire est un tout petit garçon entourĂ© d’une grande famille : une nuĂ©e de tantes dotĂ©es de noms et de surnoms, un arriĂšre-grand-pĂšre Ă©videmment trĂšs ĂągĂ©, deux nonnes et une multitude de voisins. Il se livre Ă  l’observation des ĂȘtres qui l’entourent et essaie de comprendre leurs faits et gestes. Lorsqu’il tombe malade, on le chouchoute, mais c’est finalement l’ancĂȘtre qui casse sa pipe. L’enfant est frappĂ© par cette mort et il est fait allusion Ă  d’autres disparitions tragiques.

 

TantĂŽt morbide donc, tantĂŽt naĂŻf et drolatique, souvent le reflet d’une vie simple et plutĂŽt dĂ©vote, l’ensemble presque insignifiant est dĂ©routant. On songe Ă  un patchwork un peu effilochĂ©.