Yaël est encore dans son lit quand son doudou la rappelle à l’ordre ; il est temps de se lever pour aller à l’école. Et pendant que la petite fille prend son temps, le doudou explore le matériel scolaire : les cahiers, la gomme, le taille crayon mais surtout le stylo quatre couleurs et le tube de colle couleur fraise. Le doudou aimerait aussi aller à l’école, mais Yaël lui explique que ce n’est pas possible.
Un doudou à l’école, c’est bon pour la maternelle, mais plus à la « grande « école. Le doudou doit comprendre. L’astuce est de raconter l’histoire à l’envers, de faire accepter aux enfants de grandir, de se séparer de leur doudou pour aller en classe, de ne plus jouer à se marier avec eux. Une succession de dessins qui jouent sur la caricature joyeuse et des dialogues sous forme de bulles marquent aussi un pas en avant dans la conception de l’album. C’est bien vu, drôle. Une question, pourquoi le doudou s’appelle-t-il Docteur ? (A.-M. R.)