Medina, une ville habitée par les derniers humains est assiégée par les mutants. Il faut détruire les horribles créatures (denture acérée, pattes d’invertébrés, ailes de chauves-souris) et les explosions succèdent aux tirs nourris et aux images d’épouvante. Le début de l’ouvrage correspond à un tournant stratégique probable de la guerre : un commando vient d’enlever une jolie créature au visage angélique, mais dont les flancs renferment un enfant (est-ce un monstre qui détruira la ville de l’intérieur, ou un rédempteur , initiateur d’une ère nouvelle, comme l’annonce une prophétie ?)
Le graphisme réaliste associe visages en gros plan, tableaux de guerre, images de monstres sanglants à souhait, et décors de ville en camaïeu. Sur un thème classique, un suspense convenablement ménagé.