Cette ancienne secrétaire générale de la Cimade (organisme spécialisé dans l’accueil et la défense du droit des étrangers) recense les injustices engendrées par le système économique libéral. Le pire des malheurs étant d’être compté pour nul, elle dénonce les violations de libertés humaines fondamentales venant de la collusion entre richesse et pouvoir. Le respect des droits étant une obligation juridique et morale qui s’adresse à tous les détenteurs de pouvoir, elle condamne silence et lâcheté qui empêchent de signaler les fautes, et le traitement des violations en seuls termes financiers. Elle recommande de s’appuyer sur expertise juridique et soutien populaire pour la défense du bien commun. Ancienne directrice de programme au Conseil oecuménique des Églises, elle appuie son argumentation sur des exemples et en appelle à la vocation chrétienne d’amour. Une façon décapante et judicieuse d’aborder, surtout en temps de crise, la question des droits économiques et culturels.
Les droits de l’homme et l’impunité des crimes économiques
JACQUES Geneviève