Les enfants de Kerfontaine

LE QUINTREC Charles

&

 

Le jeune Julien, rejeté par des parents alcooliques, s’emploie à de petits travaux pour gagner son croûton de pain et passe ses journées dans les landes et les forêts. Le régisseur du château de La Boulardaie, qui a combattu en Argonne avec le père de Julien, prend ce dernier sous sa protection et lui octroie une place au château : il partagera le repas des maîtres et suivra les cours du précepteur des neveux. L’imminence de la guerre puis l’arrivée des occupants exacerbent les passions.

 

L’auteur évoque une nouvelle fois sa Bretagne : les landes, les légendes, mais surtout les pauvres diables qui hantent les forêts, les détrousseurs de filles, leur sensualité et le « lambig », cet alcool dans lequel tous se perdent. Une évocation bien banale et convenue… comme l’intrigue. Les personnages sont falots. Le langage prétendument populaire, un vocabulaire souvent archaïque, des tournures tarabiscotées rendent fastidieuse la lecture de ce roman bien éloigné d’Une enfance bretonne (N.B. mai 2000).