Les enfants du ciel

Veille de la seconde guerre mondiale, entre l’Italie, le Liban, Jérusalem et l’Egypte, plusieurs personnages tentent d’élucider un mystère qui remonte à l’antiquité romaine et la Grande Révolte.

Alexandre est un archéologue reconnu dans le domaine de l’antiquité romaine. Il est mandaté par le Vatican pour mener des recherches sur Juste de Tibériade, résistant juif à l’époque romaine, et son meilleur ennemi le juif renégat Flavius Josephe. C’est dans les écrits de ce dernier que l’on retrouve la preuve historique de l’existence de Jésus, d’où cette volonté de trouver les sources, volonté partagée par Alexandre mais il n’est pas seul puisque les nazis sont également en quête de cette vérité à travers le Professeur Von Wiezenbach

Après avoir échappé aux soldats de Mussolini en se réfugiant dans le Vatican, c’est tout naturellement à Jerusalem que ses fouilles vont le mener, dans cette ville où se déchirent juifs et musulmans pour la création d’un état indépendant, ville où le passé se heurte au présent.

Le scenario de Stephen DESBERG est complexe, mais il fait lui aussi partie des bons ingrédients qui font de cette BD un vrai succès. Il tient le lecteur en haleine dans le cadre d’une histoire à rebondissements où il faut suivre le cours des choses et des évènements, avec des allers et retours dans le passé, et des changements de cadre géographique incessants. 

Le dessin de Bernard VRANKEN est de grande qualité, très subtil et fin, coloré à merveille. Il constitue sans douter une des forces de cette BD. Toutes les planches sont de même niveau, et on est attirés par leurs personnages qui donnent envie de les suivre page après page.

(LP)