Les enfants, le shérif et les affreux

MATHIS

Creek village, 1882. La vie est tranquille. Pourtant, le shérif est venu requérir l’aide du père de Jane pour arrêter un redoutable tueur. Cachée derrière la porte, celle-ci a tout entendu et, avec la collaboration de la classe entière, s’interpose entre les belligérants. Déstabilisé, le tueur se fait jeter à terre par toute la bande de gamins, avant d’être menotté. Le climat de l’époque est bien rendu : Jane, dix ans, écrit ses devoirs à la plume, tire l’eau à la pompe, et l’histoire est menée rondement, quoique d’une crédibilité limitée. Le père saura faire tendrement comprendre à sa fille qu’il vaut mieux laisser les adultes régler leurs affaires eux-mêmes. Un deuxième récit s’entrecroise, bien intégré dans l’histoire : l’amitié confiante de Jane pour le shérif aboutira à l’exclusion du deuxième affreux de l’histoire, le terrible maître d’école, surtout doué pour les méchantes remarques déstabilisantes.