La fin du monde est annoncée pour dans trois mois. En Écosse, Tara, qui élève en cachette des chiens d’une race capable de résister au cataclysme prévu et continue d’exercer ses talents de prostituée dans un club très privé, est heureuse de retrouver Alice, son amante adorée. À Londres, son cousin, peintre, atteint d’un cancer, profite de ses derniers mois de vie auprès d’une femme noire, belle et mystérieuse. À Paris, Sophie confie sa joie d’être mère, son amour pour sa petite Ludivine. Avec un vrai talent de conteuse, Stéphanie Hochet (La distribution des lumières, NB novembre 2011) construit un roman très original et bien ficelé. Le côté fantastique, à peine ébauché, situe le récit dans un univers à part, dans lequel les personnages, pétris de chair et de sentiments, essaient de trouver un équilibre précaire. De belles pages sur l’amour, la maternité, la création l’enrichissent sans en diminuer le suspense. Un tout petit bémol pour la fin, un peu escamotée, mais qui n’altère pas l’intérêt de cette étrange histoire.
Les éphémérides
HOCHET Stéphanie