En l’année 1958, Sacha va encore au lycée. Il vit à Paris dans le XVIe arrondissement, son milieu est aisé, le père est agent de change. Adolescent à l’imagination débordante, il aime improviser des récits pour ses condisciples. Attiré par les femmes, surtout par les Espagnoles placées dans les familles amies, il prend plaisir à les retrouver au métro Pompe, leur quartier général. Pour une certaine Pepita, il est prêt à tout, jusqu’à organiser fêtes et débordements et mettre à sac son appartement. François-Marie Banier (Balthazar, fils de famille, NB novembre 1985) parle bien de son arrondissement favori. Ici, peu d’introspection mais des inventions désordonnées qui bouillonnent sur un rythme soutenu. Les mouvements précipités ne sont pas sans rappeler ceux du cinéma muet. Il y a quelque chose des Marx Brothers là-dedans. Un déferlement imaginatif qui lasse plus qu’il n’amuse.
Les femmes du métro Pompe.
BANIER François-Marie