Trois éclaireurs de la légion d’élite envoyée par Rome aux confins de l’empire pénètrent dans un village fortifié, désert au premier abord. Apparaissent alors les femmes. L’un des légionnaires est invité à s’unir charnellement sur un autel à l’une d’entre elles. Mais impuissant, il est éventré. Puissant comme un taureau, Virgil relève le défi et les enfourche les unes après les autres, jusqu’à ce que le reste de la légion arrive pour livrer combat aux terribles Amazones…
L’atmosphère étrange et absurde du premier tome Pour l’honneur (NB mai 2010) fait place à des rebondissements dramatiques où les élans érotiques sont suivis de phases de déception ou d’horreur. On retrouve le graphisme si personnel qui faisait le charme du volume précédent : personnages inexpressifs, décors rudimentaires, couleurs denses et fortes – vert, rouge, bleu, marron, mastic -, fonds brouillardeux. Un récit encore lent, un visuel toujours étonnant.