Les Filouttinen

Quand Lisiia est kidnappée sur la route des vacances, c’est loin d’être un drame. L’aventure s’ouvre devant elle, en compagnie d’une famille de brigands complétement allumés, qui agissent à partir d’un camping-car reconverti en QG. Ils sont toujours prêts à rançonner les voyageurs pour une poignée de bonbons ou une poupée Barbie aussitôt relookée à la mode gothique par Helen, la fille, la plus « professionnelle » du lot. Mais la kidnappée n’a pas dit son dernier mot. À brigand, brigande et demie ! Avec Lisiia, les opérations se planifient, et la famille amorce un virage de carrière inattendu !

Le récit est déjanté, fluide et enlevé, de bout en bout. Chaque figure de cette famille de brigands de grands chemins au grand coeur tient un rôle précis, du pater familias en chef incontesté et incontestable (quoique…), à la digne fille de son père, et au fils qui veut aller en classe ! Derrière la loufoquerie évidente de ce road-movie d’un été mouvementé – sans doute les plus belles vacances de Lisiia – se dessinent peu à peu des relations entre les personnages que l’on ne s’attend pas, au départ, à trouver si finement analysés. Chacun parcourt un bout de chemin, et grandit : cela peut se faire à tout âge !