Laure Permon, dont la famille descend de la dynastie byzantine des Comnènes, habite Ajaccio, près de la famille Bonaparte. Elle épouse le général Junot, duc d’Abrantès, qui meurt fou, à la fois choyé et méprisé par l’Empereur. Mondaine, ambitieuse, dépensière, Laure ne peut maîtriser son goût du plaisir ni refréner ses appétits sexuels. Une fois veuve, elle se réfugie dans la galanterie, recherchant sans succès un partenaire fortuné susceptible de l’épouser. Pour meubler sa solitude, elle se lance dans la littérature, mais finira ruinée. Le prolifique Michel Peyramaure termine ici sa trilogie consacrée à des femmes célèbres de l’époque révolutionnaire (La Reine de Paris : le roman de Madame Tallien, NB juillet 2008, L’ange de la paix, le roman d’Olympe de Gouges, NB janvier 2009). Pour décrire Les Folies de la duchesse d’Abrantès, il prête sa plume à Jeromina Ettori, elle-même ajaccienne et qui a été presque toute son existence dame de compagnie de l’héroïne. Elle se trouve donc remarquablement placée pour détailler les aléas de cette vie peu banale. Liaisons, manoeuvres, déplacements, frivolités… s’inscrivent dans le cadre historique de l’époque. Un mélange de romance et de réalité.
Les Folies de la duchesse d’Abrantès
PEYRAMAURE Michel