Première moitié du XIXe siècle : Colombino, orphelin recueilli par un curé lombard, est désespérément amoureux d’une femme ; il part sur les routes, avec son âne, pour demander conseil au Pape. Lisander, peintre milanais à la vie dissolue, est déterminé à faire fortune grâce au daguerréotype. Leda, enfermée dans un couvent, attend le secours de son amant porté disparu, puis se lance dans l’espionnage à Londres. Combattant pour l’indépendance du Brésil, Dom José, de son vrai nom Garibaldi, revient en Europe pour continuer la lutte en Italie. Histoire, politique, espionnage et amour sont les ingrédients de ce roman fleuve trop copieux, le premier d’un jeune auteur italien. Alessandro Mari tisse quatre fils narratifs pour évoquer ces destins entremêlés. Le récit se déroule avec une abondance de détails, de dialogues, de descriptions et de péripéties d’un intérêt inégal qui, à la longue, risquent de provoquer lassitude ou confusion. L’écriture à la fois lyrique et réaliste aurait gagné à être davantage maîtrisée, mais elle montre aussi un certain talent et on peut se laisser emporter par le souffle de cette pittoresque saga historique et amoureuse. (J.T. et M.-N.P.)
Les folles espérances
MARI Alessandro