Les galettes de Pont-Aven suivi de Pleine lune à Pont-Aven.

SÉRIA Joël

Las de la banalité bourgeoise de sa vie, un représentant en parapluies envoie promener boulot et famille pour se consacrer à ses deux passions, la peinture et les femmes. À Pont-Aven, il tombe amoureux de l’endroit et d’une magnifique blonde grâce à laquelle il apprend les courbes et donne libre cours à ses accès de priapisme. Volage, la belle s’en va, il noie son chagrin dans les bars où il se fait beaucoup de copains poivrots, peint toile sur toile mais n’en vend guère. Fin de la première partie qui raconte le film éponyme.

Tirer un roman d’un film n’est jamais chose aisée ; le jeu des acteurs est remplacé par le style, ici plus vulgaire que familier, quant à la psychologie des personnages, n’en parlons pas. Néanmoins, on retrouve ces caractéristiques dans la suite inédite de l’histoire qui se passe plus de vingt ans plus tard. Il paraît qu’on va en faire un film…