Les gens honnêtes ; 4

Alors que l’on enterre le père Ducousso, le village papote. La cérémonie terminée, que faire sinon arroser l’évènement et présenter des condoléances ? Mais comme toutes les réunions bien arrosées, ça dégénère. Certains vont découvrir la « miterrandmania », d’autres font leur campagne électorale ou se font casser le nez en tentant de s’interposer. Cela n’empêchera pas Philippe et son copain Ducousso de partir à l’aventure. Le TGV les amène à Paris où ils rencontrent Bernard Baltich et ses rêves de Turkménistan. Un ouragan va remettre en question les projets et les rencontres de chacun car l’avenir n’est jamais certain. Ce quatrième opus des gens honnêtes est un peu embrouillé pour ceux qui n’ont pas lu les albums précédents. Heureusement, la mise en page et le dessin clair mais pas simpliste de Gibrat donnent de la consistance à cette histoire décousue de prime abord. Rien n’est prévisible mais tout s’arrange. C’est là la magie du scénario de Durieux qui va de surprises en rebondissements. (D.L. et C.D.)