Début 1916. Les chasseurs à pied du colonel Driant tiennent le bois des Caures, au nord de Verdun. C’est là que le 21 février les Allemands donnent le coup d’envoi de la bataille la plus meurtrière de la première guerre mondiale. Nos soldats vont vivre quelques journées effrayantes. Les vernis craquent, les caractères sont mis à nu, les personnalités se révèlent. L’ennemi ne passera pas, mais pour les survivants, rien ne sera plus comme avant. Pierre Mari a quitté l’enseignement pour écrire essais et romans. Il signe ici le récit d’un épisode héroïque de la Grande Guerre, vu de l’intérieur. Il ne fait pas oeuvre d’historien militaire ; les aspects tactiques et stratégiques, l’organisation sur le terrain, ne sont qu’effleurés, et on a parfois un peu de mal à se repérer et à situer certains personnages. Ce sont les hommes qui l’intéressent. Leurs pensées, leurs angoisses, leurs faits et gestes sont traduits avec justesse dans un style nerveux.
Les grands jours
MARI Pierre