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Mikel Dunham, américain et bouddhiste, publie une histoire de la conquête du Tibet par la Chine entre 1950 et 1960. Bernés par les promesses de Mao, handicapés par leur ignorance du monde international, paralysés par leur attachement à la non-violence, les dirigeants religieux et le jeune Dalaï Lama n’ont pu prendre la tête du mouvement de résistance spontané d’une population martyrisée. La CIA a dû renoncer à soutenir les rebelles, Nixon voulant ménager la Chine. Le Dalaï Lama s’est réfugié en Inde en 1957 et la résistance a été inexorablement écrasée. La population a été décimée, et d’une culture originale, il ne reste qu’une enclave docile, vitrine pour les touristes.
Cet ouvrage recense les atrocités commises par les Chinois dans l’indifférence du monde entier. Il repose pour l’essentiel sur les témoignages des survivants de la résistance et des agents de la CIA qui les ont quelque temps encadrés. Le Dalaï Lama, qui incarne l’identité tibétaine, a préfacé cet ouvrage composite très détaillé, accompagné d’une carte et d’illustrations. Beaucoup de noms difficiles à mémoriser demandent un effort d’attention.