En Afrique du Nord, la ville est bruyante, sale et remplie de militaires. Aux détours des rues, on sent la misère et la détresse humaine. Yamine n’en peut plus de l’injustice et tente de soulever les foules, Babor écrit des poèmes pour la mystérieuse danseuse Dalila, alors qu’un vieux sage promet la lumière après la traversée des ténèbres… Reda Bekhechi, médecin algérien impliqué dans l’humanitaire, écrit là son premier roman. Il offre une vision satirique d’un régime politique qui fait donner la force contre la misère alors que les hommes rêvent de beauté lascive et les femmes de fleurs luxuriantes dans un monde de culture musulmane. Ce roman/conte ressemble davantage à un exercice de style où l’on dirait que l’auteur « s’écoute écrire ». Si le sujet en est louable, le vocabulaire remarquable et le style lyrique, le lecteur risque pourtant de se noyer dans le récit.
Les heures de braise
BEKHECHI Reda