Dans un monde à la « Big Brother » , Laurette prend fait et cause pour la liberté individuelle et coopère à un attentat contre des caméras. Bientôt traquée par la police, elle est mystérieusement sauvée par d’étranges individus masqués qui la soumettent à une série d’épreuves, avant de l’intégrer dans leur organisation secrète. Son frère coopère avec la police pour la retrouver, tandis qu’à la fin du volume un voile se lève sur le vrai rôle de son père, annonçant une suite qui pourrait s’avérer mouvementée.
Dans des décors intemporels et technologiques, des personnages très typés se passionnent pour leur mission. D’une vraisemblance inquiétante, le récit se déroule avec clarté, ménageant quelques rebondissements bien choisis. Sur le dessin un peu anguleux, mais simple et efficace, sont simplement posées des couleurs sobres, tirées d’une palette restreinte de tons bistre ou olivâtre ou de rares bleus, faisant ressortir l’éclatante chevelure rousse de la pugnace héroïne.