La diabolique petite fée Hazel a décidé, du haut de sa minuscule grandeur, de s’incruster dans le monde des sorcières où elle a été accueillie. Ses trois « mémés » sorcières s’en réjouissent, Tatiana, la reine des fées, beaucoup moins et elle compte le faire savoir. Histoire de s’enferrer un peu plus dans la pagaille ambiante, Rex, un humain quasi normal qui a convolé avec une « top-sorcière », se mêle d’organiser un jeu télévisé dont les acteurs sont des enfants ; parmi eux : Hazel, bien sûr. Puck, le lutin, est chargé de s’infiltrer chez les mamies pour ramener la petite dans son monde à elle.
Comme pour les deux autres, le titre du dernier album de la série donne le ton : loufoquerie. Les aventures de la petite peste « féérique » continuent. Ici l’univers graphique de Guarnido enfantin et plaisant n’a pas rien à voir avec celui de Blacksad. L’ambiance légère, la cocasserie des personnages, le comique des caractères et des traits sont présents, mais le scénario manque franchement de « peps » et d’épaisseur. La lecture, en outre, n’est pas du tout aisée : de page en page, les histoires s’entremêlent, on trébuche, on se perd et on finit par se lasser d’avoir tant d’effort à faire pour finalement peu de récompense.