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Sous la direction et avec la collaboration de StĂ©phane Courtois (Cf. Le livre noir du communisme. Crimes, terreur et rĂ©pression, N.B. jan. 1998), vingt-cinq historiens sociologues analysent le phĂ©nomĂšne totalitaire en Europe. Ils en recherchent les constantes, les âloisâ, qui rĂ©gissent ses fondements, ses modes dâapplication, ses finalitĂ©s, mĂȘme si ses positions idĂ©ologiques et/ou gĂ©ographiques peuvent diverger. Les origines en remontent Ă la RĂ©volution française, Babeuf, Marx, LĂ©nine ; elles peuvent ĂȘtre une perversion du systĂšme dĂ©mocratique. Le totalitarisme provoque partout la guerre civile, dâampleur variable (Russie/Allemagne, Italie, Espagne, GrĂšce), qui impose partout la Terreur, spĂ©cialement en URSS (âGrande Terreurâ, camps de concentration ou de travail, famine â Ukraine â âdĂ©koulakisationâ, dĂ©portation), en Allemagne nazie (antisĂ©mitisme), en RDA (Stasi), et aboutit Ă un embrigadement massif.
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Cette Ă©tude, fouillĂ©e, est difficilement accessible au profane. Les analyses de ces spĂ©cialistes sont extrĂȘmement pointues et supposent acquises de trĂšs solides connaissances en histoire et science politique ainsi que le vocabulaire y affĂ©rant.