Très jeune, Jacques Angot a été initié par son père à l’art du vitrail. Ce dernier, considéré comme le plus grand maître verrier du XIXe siècle, possède un atelier à Rouen. Il voit en son fils un digne successeur et lui enseigne le symbolisme des couleurs et de la géométrie. Jacques devient à son tour un artisan recherché. Mais ses projets, jugés trop avant-gardistes, ne pourront se réaliser lors de la restauration de l’abbatiale du Mont-Saint-Michel. Il fera vivre sa foi et éclater son talent dans une autre abbaye romane et mourra atteint de saturnisme. Après Les routes du coton ; l’épopée de l’or blanc (NB avril 1999), l’auteur se penche sur l’art du vitrail. Très documenté et teinté de recherche spirituelle ou artistique, ce roman mêle une étude approfondie à une histoire romanesque très convenue. Ces deux facettes du récit composent un ouvrage qui, malheureusement, tombe dans la mièvrerie.
Les maîtres de la lumière
ANQUETIL Jacques