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Sir Walton, scientifique en exploration dans les régions arctiques, promet à Victor Frankenstein, mourant, de raconter son histoire tragique. Pour tenir parole – mais avec des commentaires vertueusement indignés – il livre les écrits d’Elizabeth, la fiancée de Victor. On découvre le rôle sulfureux de Caroline Frankenstein, la mère, admiratrice de Rousseau et de la Nature, qui façonne une enfant abandonnée – de haute lignée – pour en faire la compagne idéale de son fils aîné, déjà bizarre. Il s’ensuit une éducation sexuelle très poussée : glorification du corps féminin, découverte et apprentissage de l’érotisme et intronisation au cours d’un sabbat, chez les « femmes-rusées ». Un enseignement particulier est ensuite prodigué aux deux jeunes par une sorcière, mais Victor se lasse du sexe, préfère les sciences – alchimie, électricité, magnétisme (Mesmer et son baquet) – et se lance dans la création démoniaque du Monstre.
Écrit avec une exaltation qui frise le désordre mental, ce récit qui se veut féministe, souvent licencieux, toujours tourmenté à l’extrême – à la Marie Shelley – est assez lassant, voire ennuyeux.