Fâchée contre sa mère, Olia boude et part se cacher sous son lit. Quand sa mère vient la chercher, c’est une poule qui passe entre ses jambes en caquetant. Parce qu’elle ne supporte pas que sa tante la lave entre les orteils (!), trop de chatouilles, Olia se transforme en poisson…
Au fil de six histoires courtes, père, mère, tante et grand-mère se retrouvent devant une petite fille qui se métamorphose en animal chaque fois qu’elle est contrariée, se sent délaissée, sait qu’elle a fait une bêtise ou choisit de faire rêver sa grand-mère. Olia se présente sur la page de couverture, petite fille en pantalon, bien campée sur ses jambes. Elle n’apparaîtra plus dans l’image. Ses humeurs et l’entourage familial sont signalés dans le texte ; l’illustration montre uniquement des pièces de la maison toujours inoccupées. Tout est laissé à l’imagination du lecteur. L’animal de la métamorphose apparaît seul sur une page et il lui manque peut-être un peu de surréalisme pour faire croire au surnaturel. L’auteur est « le plus grand poète russe vivant » mais il manque le charme de la langue russe au texte pour séduire vraiment