Les Montagnes chantaient la liberté

Au début des années quarante, Amédine est une brillante étudiante en mathématiques à la Sorbonne. Après la répression de la manifestation du 11 novembre 1940 suivie de la fermeture de l’Université, elle arrive en 1943 à Font-Romeu, chez son grand-père. Des soldats allemands, en convalescence dans cette célèbre station climatique, la surnomment Lorelei à cause de ses longs cheveux blonds. Énergique et passionnée, la jeune rebelle rejoint bientôt un réseau de passeurs convoyant Juifs et résistants vers l’Espagne. Dans ce nouveau roman, Hélène Legrais (La Guerre des cousins Buscail, NB juin 2013), chroniqueuse à France-Bleu Roussillon, évoque la période de l’Occupation, en zone dite libre dans les Pyrénées-Orientales. Les émois amoureux de l’héroïne, jolie, intrépide, sensible malgré elle à l’admiration d’un bel Allemand romantique mais éprise de Daniel Meyer, jeune Juif au charme irrésistible, sont relatés platement. Personnages et situations sont convenus. Réalité et fiction se mêlent dans les aventures de la courageuse Amédine sans susciter grand intérêt. Un roman facile à lire, certes, mais bien léger, sur cette sombre période.