Ema vient d’enterrer son amie d’enfance, Charlotte, journaliste comme elle. Pantoise devant ce suicide inexplicable, elle fait des recherches et tombe sur un article que Charlotte s’apprêtait à publier sur un sujet brûlant : le rapport De Vinci. On y lit que de douteuses tractations vont aboutir à la privatisation du patrimoine culturel français. Devant l’ampleur du problème, elle se fait aider par Fred, un surdoué qui joue au « no-life ». Pour les autres questions existentielles (sexe, couple, rapports homme/femme…), Ema a ses copines, les Morues, qu’elle retrouve fréquemment dans un bar. Là, entre filles, les conversations vont bon train et la vodka coule à flots.
Titiou Lecoq est journaliste et animatrice d’un blog. Née en 1980, elle écrit un premier roman, représentatif de la génération des trentenaires féminines fans d’internet. Ce livre « tendance » et convenu – univers de la presse, pensée de gauche, réseaux sociaux – manque vraiment de consistance. L’ensemble est fabriqué, à l’inverse du style qui n’est rien d’autre qu’un langage parlé, mal écrit et assez vulgaire.