Sous le gouvernement éruptif du généralissime Hizatte, Zeland est une quadrope, de cette race méprisée mais seule détentrice des clés de la science qui a permis la conquête de la galaxie. Son peuple n’attend qu’une occasion pour se rebeller. Or elle doit accompagner, en qualité de technicienne, une expédition récréative organisée pour les gosses teigneux de l’oligarchie vaniteuse. Mais, en cours de route, l’Ogregod attaque et notre héroïne, n’écoutant que son grand coeur, organise la sauvegarde des passagers. Pendant ce temps, la planète Okkar prépare sa défense.
Sans être linéaire, le récit repose sur des ressorts assez simples, dans un monde manichéen où les bipèdes, cruellement caricaturés avec des réminiscences nazies, cumulent les défauts tandis que la race maudite semble avoir le monopole des vertus. De fait, le dessin leur réserve la part belle, avec leurs visages délicatement bleutés tranchant avec une tenue orange. Tout ce monde évolue dans de sombres décors d’anticipation d’un grand classicisme.