Le jeune Iskander Ă©chappe de justesse au massacre perpĂ©trĂ© par les Ottomans dans son village albanais. Il est nĂ©anmoins enlevĂ© pour ĂȘtre Ă©duquĂ© Ă Andrinople et devenir janissaire au service du sultan. En 1436, cela signifie fidĂ©litĂ© Ă ce dernier, changement de religion et aucun retour en arriĂšre possible. La seule issue, lourde de consĂ©quence, câest de fuir et de rejoindre le camp chrĂ©tien. En 1453 une occasion se prĂ©sente : lâarmĂ©e ottomane assiĂšge Constantinople.   Le siĂšge de Constantinople revisitĂ© : la victoire change de camp et la ville reste chrĂ©tienne notamment grĂące Ă lâarrivĂ©e opportune du Pape qui rĂ©unit ainsi les Ăglises dâorient et dâoccident. Lâhistoire romancĂ©e du jeune Iskander sâintĂšgre parfaitement dans ce contexte historique. La premiĂšre partie tient du vraisemblable. Seule la fin, un peu rocambolesque, lors du siĂšge de la ville oĂč la ruse lutte dâimagination avec le prodige, rappelle que nous sommes en face dâune uchronie. Les dessins bien rĂ©alisĂ©s soutiennent avantageusement le scĂ©nario pour un rendu agrĂ©able Ă lire. (E.B. et P.P.)
Les ombres de Constantinople (Jour J ; 27)
DUVAL Fred, PĂCAU Jean-Pierre, YANA