Un carnet tombe dans les mains de Sofia dont le frĂšre Leonardo a disparu depuis vingt ans. Ce journal Ă deux voix retrace le quotidien et les amours des guĂ©rilleros qui, au coeur de lâAmazonie, dans l’Araguaia, sâopposaient dans les annĂ©es 1970 Ă la dictature militaire au pouvoir depuis 1964. DâobĂ©dience communiste, ces soixante-dix universitaires utopistes qui voulaient amĂ©liorer le sort des paysans misĂ©rables se battaient contre dix mille soldats. La plupart ont disparu. DĂ©finitivement ? …  Câest le premier livre traduit en français de Guiomar de Grammont. Avec une certaine objectivitĂ©, il fait alterner la lecture du journal et, de nombreuses annĂ©es plus tard, les recherches de Sofia, entraĂźnant le lecteur dans la rĂ©cente histoire politique du BrĂ©sil et dans des sites aussi diffĂ©rents que la forĂȘt amazonienne, Brazilia, BelĂ©m⊠jusquâĂ Cuba. Les rĂ©flexions sur le pardon, le souvenir et la dĂ©couverte de vĂ©ritĂ©s qui dĂ©rangent sont certes intĂ©ressantes mais sans doute faut-il avoir quelques liens avec lâAmĂ©rique du Sud pour se laisser entraĂźner dans cet univers. (D.D. et M.S.-A.)
Les ombres de l’Araguaia
GRAMMONT Guiomar de