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Le narrateur et son ami Andrew, alors jeunes adolescents, vivaient près de la frontière autrichienne. Ils parcouraient la montagne aux premières fontes des neiges pour trouver des ossements humains que le pasteur rachètait afin de leur donner les derniers sacrements. Ils étaient accompagnés par Zsuzsa, jeune fille mystérieuse, avec ses cartes postales d’Argentine, et parlant peu, en partie yiddish. Ils se retrouvent quelques quarante ans plus tard, le narrateur apprend alors l’histoire de Zsuzsa.
Pierre Skira, peintre de son état, utilise un langage qui peut paraître précieux, mais qui rend compte de la couleur et des sensations. Une histoire de guerre comme beaucoup d’autres, et néanmoins une description assez réussie de l’imaginaire des enfants.