Un père divorcé reçoit ses trois enfants un week-end sur deux. Dans son petit appartement de célibataire, entre matelas installés au salon, devoirs de maths, repas hamburgers-coquillettes-crème caramel, il fait de son mieux pour ramasser les miettes que lui a laissées la garde partagée. Du petit déjeuner à la séparation douloureuse du dimanche soir, où il doit réaccompagner ses enfants chez leur mère, il improvise, rit, joue et parfois perd patience quoique son autorité vacille au moindre sourire de sa cadette. Après tout, il veut profiter des maigres heures qu’ils passent ensemble, il ne manquerait plus que les enfants aient peur de lui. On suit cette famille le temps d’une journée d’hiver dans ses périples autour du manège, au jardin d’Acclimatation où il y a plusieurs autres « papas du dimanche ».
François d’Epenoux (cf. Les bobos me font mal, NB avril 2004) propose, dans son sixième roman, une chronique fataliste mais amusante d’un véritable phénomène de société, raconté avec amertume et frustration mais aussi avec beaucoup de tendresse, d’humour et de bienveillance.