Les petites morts

Midi quatorze. Une yaourtière crée le monde, le feu, les dinosaures et puis la mort. La préhistoire arrive. L’homme découvre le feu. La mort est bien présente dans cette époque. Elle intervient par l’immolation, le cannibalisme, les accidents. La vieillesse aussi. Le temps passe, la mort agit en famille. Les grands de ce monde ont leur plaque au cimetière. Retour dans le passé : l’Égypte des pharaons. La mort toujours à l’oeuvre. Les périodes se suivent sans ordre apparent, seule la mort est immortelle.   L’humour macabre règne en maître. Le calembour approximatif est son inséparable compagnon. Habile et caricatural, le dessin sait s’inspirer de tous les styles, imiter Lascaux ou contrefaire les hiéroglyphes. Tout est tourné en dérision, d’abord la religion. Mais, que ce soit Anne Frank ou Socrate, personne n’y échappe. Ce cinquième tome de la série des Petites morts est complété par une application pour téléphone et des QR codes à scanner. (P.P. et E.B.)