Les pleureuses

Un couple décide de se séparer dans le secret. Lui, écrivain, part en Grèce pour des recherches sur la mort et les rites des pleureuses. Elle part le rejoindre, suppliée par sa belle-mère qu’inquiète le silence de son fils. Elle arrive au dernier hôtel de Christopher, mais il est déjà parti – il a demandé qu’on lui garde sa chambre. Trois jours plus tard, il est retrouvé dans un fossé, mort et détroussé. Ses parents accourent pour connaître la vérité.  

L’héroïne évoque sa culpabilité vis-à-vis de ses beaux-parents, qui lui parlent d’amour, mais aussi, de notaire et de placements financiers, pour lui assurer qu’elle sera à l’abri du besoin. L’atmosphère de désolation est accentuée par les lieux, ravagés par de terribles incendies d’été. Les nombreuses réflexions sur la mort, le deuil, le veuvage et surtout la rencontre d’une pleureuse accompagnent le parcours de la narratrice sur les traces de Christopher. L’ambiance de huis clos, les regards échangés, les non-dits, les secrets gardés maintiennent l’intérêt, sans plus… (M.-P.R. et A.-M.D.)