Pauline n’a jamais rien dans ses poches contrairement à Mathéo son petit frère de 4 ans. Ses deux meilleures amies ont toujours, elles-aussi, un tas de trucs dans leurs poches. Mais pourquoi, leur demande-t-elle ? Cela peut toujours servir ! Un jour en se réveillant, Pauline voit sa poche de pantalon bouger. Intriguée elle regarde et entend une voix qui lui dit qu’elle s’ennuie dans cette poche toujours vide. C’est Belle, une petite personne qui habite sa poche. À partir de ce moment-là, la fillette va veiller à la distraire. Ce dialogue entre Belle et Pauline évoque avec drôlerie cette problématique de la poche toujours remplie des enfants. Dans les poches on trouve un peu du caractère de chacun, un monde de souvenirs. Le texte résonne de tous ces objets trouvés sur le chemin que l’on a envie de garder. L’illustrateur croque des enfants aux visages joyeux et naïfs et n’oublie pas de détailler dans des cartouches de couleur le contenu de chacune des poches citées. Couchées sur des aplats de couleurs, les illustrations s’accordent au texte écrit dans une belle couleur rouge qui ressort harmonieusement sur chaque page. L’arrondi du format ajoute au charme de l’ensemble. (A.D.)
Les poches de Pauline
FEHR Daniel, ASPINALL Jamie