Après une séance de « relooking » offerte par ses copines pour ses quarante ans, une caissière de supermarché décide de changer de vie. Elle abandonne tout, son pavillon de banlieue, un mari indifférent et une fille adolescente et sur un coup de tête, prend un billet pour Toulouse. Le trajet dans un Corail va donner lieu à de multiples péripéties. Le look de Julia – son nouveau prénom emprunté à Julia Roberts – la transforme en bombe sexuelle et un vent de folie va souffler sur les occupants : couples d’universitaires médiévistes, dragueur invétéré, groupe de rockers, Roumain clandestin et contrôleur bègue et anarchiste.
Le romancier s’éloigne du genre satirique de son premier roman, Mort aux cons (NB décembre 2007), et décrit avec un certain brio l’atmosphère qui règne à bord du train. Après un début assez plat, le voyage évolue en farce vaudevillesque égrillarde. En effet, si Les poissons ne connaissent pas l’adultère, selon l’auteur d’un bestiaire médiéval, on ne peut en dire autant des humains ! Il faut prendre avec humour cette histoire délirante et déjantée. Carl Aderhold, historien, a voulu s’amuser et divertir. Sans plus !