Dans les froidures du pôle, Lord Jim Lancaster, Robert son acolyte porté sur le cognac, la peu farouche Audrey et le professeur Clarke sont à la recherche d’un trou noir qui leur permettrait d’accéder à une civilisation perdue. Bravant les dangers, ils atteignent leur but en même temps que d’autres hommes animés d’intentions moins pacifiques. Le passé refaisant surface, que réserve à tous le présent ?
Les portes de l’Arctique sont le fruit de l’imagination de Jean-Jacques Dzialowski. Ce deuxième album du dyptique consacré à l’aventurier préféré de sa Gracieuse Majesté, sorte de Bob Morane au petit pied, est décevant, compliqué à loisir et truffé de rebondissements « téléphonés ». Il faut s’accrocher aux dialogues, sinon on a du mal à s’y retrouver tant le dessin de Christophe Bec est flou et les personnages semblables. Les habitués de sa série s’y retrouveront peut-être ; les autres devront être concentrés ! Attention : ne pas se fier à la couverture accrocheuse, sans relation réelle avec le contenu.