Le corps ensanglanté d’un pharmacien est découvert dans un parking d’immeuble, une rose plantée dans la carotide et du sucre dans la bouche. Chargé du dossier, l’inspecteur Yoann Clivel, entend des voix qui le dirigent tout au long de sa mission. L’enquête se focalise sur le monde de l’industrie pharmaceutique et certains scandales sanitaires. Des meurtres similaires sont signalés. Un jeune autiste est requis pour visionner des photos de coupables potentiels. Entre affaires familiales ou amoureuses et rivalités entre policiers, Clivel trouvera-t-il le serial killer ? Natacha Calestrémé (Le testament des abeilles, NB janvier 2012), également réalisatrice de films, aborde les thèmes qui lui sont chers : la biodiversité mondiale, l’autisme, la communication avec l’au-delà. Elle introduit à nouveau son personnage favori dans une enquête qui piétine un peu au profit d’aventures sentimentales sans intérêt, ou de peurs suscitées par le virus Ebola au Burkina Faso, sans liaison avec les meurtres. Des références au précédent roman gênent la lecture. Le style est simple, journalistique, et les sujets abordés bien documentés. (C.M. et A.-M.D.)
Les racines du sang
CALESTRÉMÉ Natacha