Ne supportant plus son statut de cadette, Annie séduit Max Carter – dont elle est amoureuse – la veille de son mariage avec sa soeur aînée. Victoire éphémère : le matin venu, le beau Max, chef de gang redoutable, la jette dehors. Elle se réfugie chez sa tante, patronne d’une maison de passe située sur le territoire du clan rival des Delaney. La situation est délicate, assassinats et morts suspectes se multiplient : les Carter et les Delaney sont un peu les Capulet et les Montaigu de l’East End.
Après une jeunesse agitée, Jessie Keane se consacre maintenant à l’écriture. Se référant aux standards des scénarios noirs hollywoodiens, elle situe ses héros à Londres dans les années soixante. Sa plume court infatigablement de rebondissement en rebondissement, passant allègrement du sordide au torride sans oublier le mélo. Les jeux dangereux de la troublante Annie Bailey « capable de sentir le pouvoir et l’argent derrière un mur en béton » sont loin d’être finis, Les Rivales n’étant que le premier d’une trilogie.