Les Sept Lances d’Aizu (Les manuscrits ninja ; 1)

Le Japon du XVIIe siècle est un pays féodal où la fidélité au seigneur est la règle pour les samouraïs. L’un d’eux s’est révolté contre le daymiô pervers du fief d’Aizu qui envoie sept guerriers, les « sept lances », le faire prisonnier avec les hommes de son clan. Ceux-ci, avant d’être exécutés, sont amenés devant le monastère, où leurs femmes se sont réfugiées, et obligés d’assister à leur assassinat. Sept d’entre elles seront sauvées. Protégées par une princesse, ces survivantes jurent de venger leurs maris et font appel à un maître d’armes pour apprendre les techniques du combat…

Ce « roman de sabre » typiquement japonais nous entraîne dans l’univers des « ninja » qui exalte les prouesses presque surnaturelles des combattants. L’originalité de celui-ci est de mettre en avant de faibles femmes dont l’astuce et le courage triompheront des combats d’arts martiaux les plus incroyables. Dérouté au début par l’abondance des noms dans un univers si différent du sien, le lecteur occidental ne tarde pas à s’intéresser aux aventures de ces héros et héroïnes et, malgré la répétition des combats, goûte l’humour de certaines péripéties. Ce premier tome d’une série a suffi pour rendre son auteur très célèbre au Japon.