Le narrateur, écrivain médiocre qui a eu son heure de gloire dix ans auparavant, est contacté par Klara Gottwald, célèbre directrice d’une agence littéraire et artistique à Paris qui lui propose de devenir son agent pour son prochain roman. Surpris mais flatté, il ne résiste pas longtemps aux arguments “séducteurs” de celle qui fait et défait les gloires littéraires. Avec sa soeur Hilda, arrivée de Prague, Klara l’introduit dans son entourage brillant mais factice dont il découvre les dépravations.
L’auteur délaisse ici le monde du cheval, sa passion, et la forme du journal intime (cf. Cavalier seul : journal équestre, NB février 2006) pour se livrer à une satire féroce du milieu littéraire dont il connaît tous les arcanes. Malgré un début plein de brio, un style comme toujours soutenu et recherché et le goût de l’auteur pour le mot juste, l’histoire vire à l’excessif. On regrette le ton plus confidentiel et enflammé des précédents ouvrages.