Le jeune garçon monte rapidement dans le wagon, il bloque la porte, mais c’est dĂ©jĂ fait : le wagon est donc habitĂ© ! Un vieil homme aux abords plutĂŽt sympathiques lui propose une pomme. Ils ont la mĂȘme activitĂ©, celle du voyage sans fin dans des wagons de marchandise. Mais lâhistoire se complique, lâhomme nâest pas seul et ses compagnons semblent Ă©trangement inanimĂ©s.   En France on l’appelle vagabond. Aux Ătats-Unis le mĂȘme vagabond, pourvu quâil voyage dans des trains clandestinement, est un hobo. Ainsi sâachĂšve une premiĂšre histoire de 17 pages sur les 280 du livre. Puis les planches proposent : des scĂ©nettes, des flashs, des images, parfois des affiches, rarement des histoires ou bien furtives, rapides et sans rĂ©elle intrigue ; des tranches de vie. Tout est furtif, fugace, scĂ©narisĂ©. Il faut ĂȘtre amateur du genre pour sâimprĂ©gner, sinon, deux cent quatre-vingts pages, câest long, trĂšs long, malgrĂ© un dessin noir et blanc remarquable. (E.B. et Br.A.)
Les solitaires
LANE Tim