Une première partie survole depuis l’Antiquité les hypothèses des penseurs, médecins et philosophes sur la nature du cerveau. Après l’obscurantisme religieux du Moyen Âge, on différencie peu à peu ses zones grâce à la pratique médicale, on tente de localiser ses fonctions, de discerner l’énergie qui les alimente. On découvre enfin la structure des neurones… La deuxième partie s’attache aux maladies liées au fonctionnement cérébral : épilepsie, sclérose en plaques, hystérie, schizophrénie, arriération mentale, autisme, dépression, maladies d’Alzheimer, de Parkinson, de Creutzfeldt-Jakob, du sommeil… Au milieu de centaines d’autres, les parcours d’un Willis, d’un Charcot, celui, contre-exemplaire, de Bettelheim, la mort de Heine des suites d’une sclérose en plaques ou la narcolepsie d’un aristocrate vénitien raniment l’attention. Le contenu historique et médical de cette somme, souvent technique, parfois confuse, répétitive, parfois incohérente, méritoire pour son exhaustivité, ne correspond pas à son titre enchanteur! Mais le récit des erreurs et des errances des siècles dans l’observation du cerveau peut séduire les curieux « boulimiques » de ce singulier organe. (M.W. et C.R.P.)
Les sortilèges du cerveau : l’histoire inédite de ce qui se passe dans nos têtes
BERCHE Patrick