Les souterrains de Bologne.

Rien ne va plus pour le sergent Sarti Antonio, pris en tenailles entre ses supérieurs. Dans une écluse de Bologne, on vient de retrouver le cadavre d’un collègue suspecté de collusion avec la Mafia et qui enquêtait sur le vol d’objets de culte. À cela s’ajoute le dossier sur le passage à tabac de clandestins par de soi-disant agents de la police municipale. Et pour finir le maire lui confie une mission secrète. Comme l’auteur le dit, « son policier » n’est pas un génie, alors il le prend à partie, le bouscule, le conseille et l’envoie enquêter dans les souterrains de Bologne dont il a une peur bleue. Ce ne sont pas les nombreux cafés ni les sarcasmes de ses deux amis appelés à la rescousse qui vont lui remonter le moral. Si Loriano Macchiavelli excelle dans la description de sa ville et de ses personnages qu’il traite avec une désinvolture teintée de tendresse ironique, il relègue au deuxième plan une intrigue un peu confuse.