Foenkinos une fois de plus sâintĂ©resse Ă la banalitĂ© quotidienne dans ses complications, ses tristesses ou ses joies. Ici, il sâagit de sa propre vie : la mort de son grand-pĂšre Ă qui il nâa pas su (ou pu) dire quâil lâaimait ; sa grand-mĂšre, adorable vieille dame quâil a accompagnĂ©e jusquâĂ la fin⊠Puis, sous les traits dâun veilleur de nuit dâhĂŽtel dĂ©mangĂ© par le dĂ©sir dâĂ©crire, il raconte son parcours amoureux, ses jours de grĂące puis de dĂ©sillusions, son bonheur dâĂȘtre pĂšre. Eh bien, oui, grĂące Ă la « patte » singuliĂšre de David Foenkinos, caustique, tendre et fantaisiste, on ne peut que se passionner pour ces minuscules ou grandes choses qui font le terreau de toute existence. AprĂšs La dĂ©licatesse (NB octobre 2009) pourquoi ce titre Les souvenirs ? La rĂ©ponse est simple : au fil de digressions, et pour faire obstacle Ă tout nombrilisme, viennent sâinsĂ©rer de courts textes-souvenirs, petits bijoux drolatiques, mĂ©lancoliques, poĂ©tiques. Un livre un peu Ă part dans lequel gravitĂ© et lĂ©gĂšretĂ© vont bras dessus, bras dessous dans un cheminement trĂšs sympathique !
Les souvenirs
FOENKINOS David