Les trois pires histoires de pirates

Richard le pirate est moqué de tous, il n’a pas de perroquet, mais peut-on obliger un oiseau à rester toujours perché sur une épaule ? Le bernard-l’hermite est tout nu ? Le chapeau de Richard fera l’affaire. À l’iguane ébloui, il offre son bandeau, etc. Pas de sous pas de rhum. Pierric s’en va récupérer son trésor caché. Hélas la tortue, la taupe et une momie égyptienne veulent l’aider… et partager. En creusant, l’équipe est devenue une bande d’amis  : ce serait dommage de s’arrêter là. Le troisième, vieux et amer, s’est retiré sur une île déserte, où débarque une gamine folle de pirates et d’aventures. Olaf, conquis, lui apprend le métier, et retrouve le goût de vivre. Trois jolies fables loufoques sur le besoin, la solitude, la misogynie vaincues par l’amitié, le partage, la joie de vivre. Pierric a toutes les chances de vaincre l’alcoolisme, la vieillesse n’est plus un naufrage. Croqués au trait, chaque pirate a sa personnalité propre. Plus roman graphique que BD traditionnelle, l’album juxtapose bulles et texte narratif, et les images, faciles de lecture, sont de grande taille. Le vocabulaire est assez riche. Un régal.