À la mort de Richard III, le 22 août 1485, sur le champ de bataille de Bosworth, le comte de Richmond s’empare de la couronne. Sous le nom d’Henri VII, il ouvre les portes de l’Histoire à sa dynastie, qui régnera en Angleterre pendant plus de trois générations, et à celles de la légende qui nous émerveille encore de nos jours. Jusqu’en 1603, se succèdent sur le trône Henri VIII qui a fait perdre la tête… à de nombreuses femmes et artisan de l’Église anglicane schismatique ; Édouard VI, roi enfant, qui règne six ans et six mois, mais fait adopter définitivement la Réforme protestante ; la cruelle et très catholique Marie, première reine régnante d’Angleterre et d’Irlande et enfin Élisabeth Ire, la « Reine Vierge », qui convoque la première réunion d’un Parlement. C’est à eux que l’Angleterre doit son âge d’or, la construction d’un État et l’ouverture sur les conquêtes outre-Atlantique. Invitant le lecteur à se garder des analyses modernistes et des visions théâtrales de Shakespeare, Bernard Cottret (La révolution anglaise, NB mai 2015) livre un trésor dynastique dans une somme d’un grand intérêt. (C.Go.)
Les Tudors : la démesure et la gloire, 1485-1603
COTTRET Bernard