Le dĂ©putĂ© Philippe de Villiers demande au PrĂ©sident Chirac pourquoi il veut absolument faire entrer la Turquie dans l’Europe. Sur la rĂ©ponse dilatoire du PrĂ©sident, il rĂ©pĂšte pour le public les principales raisons de s’y opposer. Historiques : les Turcs n’ont Ă©tĂ© en Europe qu’envahisseurs sanguinaires et occupants. Culturelles : moeurs violentes, coutumes sociales et familiales traditionnellement opposĂ©es Ă celles des EuropĂ©ens. L’inspiration de cette culture, la religion islamique, a refoulĂ© la laĂŻcitĂ© d’Ataturk. Elle n’admet pas de cohabiter avec d’autres. La Turquie est en Asie, ses frontiĂšres permĂ©ables avec l’Orient faciliteraient une immigration asiatique massive qui, loin d’enrichir l’Europe, en altĂšrerait la nature. Enfin l’entrĂ©e de la Turquie aiderait la gĂ©opolitique de l’OTAN et des Ătats-Unis, mais non celle de l’Europe. Mis en appĂ©tit par ce pamphlet au titre ironique, qui dĂ©fend de façon convaincante une certaine conception de l’Europe, celle des fondateurs, le lecteur qui aimerait prĂ©ciser son opinion devra chercher une contradiction valable ailleurs que dans les « évidences » du PrĂ©sident ou la pression des Turcs. Car ce plaidoyer ardent ignore les arguments adverses.
Les turqueries du grand Mamamouchi.
VILLIERS Philippe de