Les venins de la rose

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La jolie Arlette est devenue la « frilla », concubine officielle de Robert qui sera bientôt duc de Normandie. Ils ont un fils Guillaume. Persuadée grâce à une prophétie que celui-ci sera roi, Arlette fait tout pour le protéger, jusqu’à empoisonner les gêneurs avec ses « venins ». Robert est parti en croisade pour apaiser ses remords. Elle décide d’aller le retrouver mort ou vif, c’est une grande aventure… À son retour, Guillaume est duc de Normandie, elle le verra sacré roi d’Angleterre. C’est au seuil de la mort qu’elle raconte sa vie.

Spécialiste du roman historique, l’auteur avait plutôt emmené ses lecteurs en Orient (La prophétie d’Alexandrie, N.B. juin 2005). Cette fois, c’est en Normandie au XIe siècle, sur les pas d’une femme courageuse, pas toujours scrupuleuse, mais qui excuse ses actions par le désir de protéger son fils dans une époque si troublée. Le récit, bien documenté, se lit agréablement ; surtout il décrit avec réalisme les périls que rencontraient les pèlerins en allant et en revenant de Terre Sainte.