Au Mexique, tandis que Don Seguro raconte la légende des crânes de cristal aux touristes, une lutte grandiose se déroule dans l’ombre. Elle oppose l’esprit de la forêt à celui de la ville. L’infâme Rosario, maître de Mexico-Tenochtitlan, pratique les sacrifices humains et a pour ennemi Escobar, le capitaine sans peur,le Diablo negro, qui bénéficie de l’aide du félin surnaturel Ché-é. À la fin de ce premier tome, Rosario parvient à enlever Carmen, fille d’Escobar…
Le récit ne manque pas de dynamisme. Il est servi par un dessin réaliste, maniéré mais énergique. Si les touches d’érotisme sont un tantinet vulgaire, une grande variété dans le format des cases et les points de vue, des effets lumineux intéressants(boules de feu, spirales lumineuses, cristaux géants) et l’utilisation de plongées, contre-plongées accompagnent efficacement les sauts, les chutes, l’appréhension de l’abîme. Mais cette tornade visuelle pimentée de violence gratuite nuit à cette histoire survitaminée.